Remue-méninges : les réponses

Voici les réponses du « remue-méninge » N°1 :
Question 1 : il fallait bien évidemment répondre « Les Frères Jacques ». Groupe vocal très célèbre fondé en 1946.
Ils étaient reconnaissables à leurs collants noirs, et leurs justaucorps de couleur.
Ce groupe était composé de :

• André Bellec (1914-2008),en vert
• son frère, Georges Bellec (1918- ), en jaune
• François Soubeyran (1919-2002),en bleu
• Paul Tourenne (1923- ), en rouge.

Leur répertoire de chansons tendres ou humoristiques comprenait des textes d'auteurs prestigieux tels que Prévert, Gainsbourg, Gilles, Queneau, Francis Blanche, Ricet Barrier, Jean Cosmos, etc.
Leur particularité était d'employer une scénographie très minutieuse où se mêlaient chants, danses et mimes.
Le groupe s'est séparé en 1983.
La photo ci-jointe est celle d'une pochette de disque 45-tours qui faisait partie de la discothèque de mes parents.

Question 2 : le court extrait que je vous ai proposé été tiré effectivement de « La Violoncelliste ». J'ai beaucoup hésité, tant les chansons du répertoire sont nombreuses, mais celle-ci me plaît plus particulièrement. J'adore les jeux de mots, les calembours parfois même très grivois.
« Six jeunes gens en fleurs ; si six mineurs ; si ré do si !... ».

Question 3 : l'auteur de ce texte était Albert Willemetz (1887 - 1964) qui est considéré comme le « créateur de l'opérette moderne » pour avoir imaginé des textes humoristiques et des interprétations originales à des chansons qui font désormais partie du patrimoine musical, comme Mon homme, Valentine, Dans la vie faut pas s'en faire, Les palétuviers, Ramona, Est-ce que je te demande, Ah ! Si vous connaissiez ma poule, Amusez-vous, Félicie aussi, etc.

Au total, il écrivit plus de 3000 chansons, plus de 100 comédies musicales (dont Phi-Phi, Ta Bouche, Là-Haut, Dédé, Trois jeunes filles nues, Florestan Ier, Trois Valses), plus de 100 revues...
Il a travaillé avec des musiciens tels que Reynaldo Hahn, André Messager, Vincent Scotto, Arthur Honegger , etc.
Je ne peux que vous renvoyer vers son site officiel :http://www.albertwillemetz.com/willemetz.html

En annexe musicale : l'intégrale de « La Violoncelliste », suivi d'une autre chanson très drôle du répertoire : « L'Étrange Concert »

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Question N°1: Bon, le rythme de l'extrait proposé vous a sans doute fait penser au cancan...
Cette danse, immortalisée par le très célèbre « Quadrille d'Orphée aux enfers » de Jacques Offenbach existait déjà une ou deux décennies auparavant.

Question N°2:La version « orchestrale » est extraite de « La Boutique Fantasque », ballet dont la musique a été composée par Ottorino Respighi en 1919. Ottorino, un prénom qui ne passe pas inaperçu...

Question N°3:Ottorino Respighi pour ce ballet a arrangé plusieurs pièces issues du répertoire de Rossini. Principalement celles qui ont été regroupées sous le recueil intitulé : « péchés de vieillesse ». Celui-ci regroupe des pièces écrites entre 1857 et 1868. Elles ont principalement été écrites pour le piano, mais certaines requièrent également un harmonium, un cor, un alto, des violons, etc.
Elles sont l'occasion pour Rossini de faire une certaine « autodérision ». Ainsi, on peut trouver des pièces intitulées : « Mon prélude hygiénique du matin », « Fausse couche de polka mazurka », « Valse boîteuse », etc. Appellations qui ne sont pas sans rappeler celles qu'utilisera plus tard Erik Satie... Mais il ne faudrait pas que ces quelques pièces « humoristiques » occultent d'autres de ce même recueil beaucoup plus graves et sérieuses.
Pour plus de renseignements voir : http://www.musicologie.org/Biographies/r/rossini.html#Catalogue

Ce cancan, est tiré de ce recueil, plus précisément du Volume X, Miscellanée pour piano, son nom d'origine étant : « Petit caprice (style Offenbach) ». L'indice : « fantaisie » étant synonyme de caprice...

Mais, ainsi que je l'ai promis, vous trouverez bientôt sur le site une page Rossini dans laquelle je reviendrai plus avant sur ce compositeur.

Je préfère terminer en vous parlant d'Ottorino Respighi. De même que l'on a tendance à réduire Camille Saint-Saëns au « Carnaval des animaux », beaucoup de gens ne connaissent Respighi que cette « Boutique Fantasque ».
Or, malgré un décès assez prématuré (56 ans) des suites d'une maladie cardiaque, ce compositeur né en 1879, a exploré de nombreux domaines : opéra, musique symphonique, musique de chambre, concertos. Mais c'est surtout pour ses poèmes symphoniques qu'il a acquis sa notoriété, et en particulier sa « Trilogie Romaine » qui comprend : les fontaines, les pins, les fêtes.

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Le moins que l'on puisse dire, c'est que mon quizz du 14 juillet commençait en fanfare. Contrairement mes habitudes, j'avais activé le lancement automatique du fichier multimédia...
La réponse à la question N°1 était bien entendu : « Marche des trompettes d'Aïda », inspiré de l'opéra du même nom de Verdi.
Pour la N°2 j'acceptais 1848 ou 1849. En effet, cette date varie selon les sources. Le site officiel de la Garde Républicaine indique 1849. 1802 est la date de la création de la Garde Républicaine. Je demandais bien : « création de la fanfare de cavalerie de la Garde Républicaine »...

Question N°3 : à part leur race, les chevaux des timbaliers se caractérisent par leur couleur. Effectivement ceux-ci sont gris. Le piège aurait été de répondre « blancs »... En effet l'art équestre se caractérise par des règles très strictes. En particulier celles de la couleur blanche. Même si un cheval ne possède que des poils de couleur blanche (voir la photo ci-contre), si sa peau est pas rose, il n'a pas le droit à cette appellation. Étant donné que 95 % des chevaux ont la peau grise, les chevaux blancs sont rarissimes. Et quand bien même, ils auraient la peau rose, et une majorité de poils blancs, il suffit de quelques poils ou taches grises pour rester gris...
C'est ici qu'intervenait l'indice : « escargot ». Le « petit - gris » en étant une variété...
Les chevaux des cuivres ont une robe alezane.
Une autre particularité des timbaliers c'est que, ayant les mains occupées, c'est avec les pieds qu'ils sont obligés de manoeuvrer les rênes (ceci est bien visible sur la photo).

Une autre caractéristique de la fanfare de la Garde Républicaine, est qu'elle est la seule en Europe, voire dans le monde à défiler au trot EN MUSIQUE... Je sais que certains d'entre vous ont fait du cheval, aussi je leur laisse imaginer la difficulté de jouer d'un instrument à vent tout en trottant... Sans parler de « virtuosité », ceci est d'autant plus remarquable que certains sons émis par ces instruments, je le répète « naturels », donnent l'impression qu'ils ont été joués avec un instrument à piston...
Pour en revenir au trot, celui-ci, comme le pas est une allure « binaire ». Au pas, il est donc tout à fait normal de jouer une... marche. Les morceaux qui sont exécutés lors d'un passage au trot, devant respecter cette allure « binaire », sont souvent des marches « rapides » ou dites « au pas cadencé ». Mais, il existe une forme qui est à la fois « binaire » et rapide. Il s'agit d'une danse : la polka !... La fanfare de la Garde Républicaine en a donc intégré quelques-unes dans son répertoire... Je vous en propose donc une intitulée « Lutèce polka ».

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Bon, disons-le tout net : mon fest-noz n'a pas eu le succès escompté ! :-/
Voici les réponses de cette quatrième édition...

Question N°1 : réponse simplissime, il s'agissait d'un accordéon diatonique. Comme son nom l'indique il ne peut jouer que 7 degrés, excluant ainsi les altérations.

Question N° 2 : si il s'agissait de la Bretagne. Dans notre beau pays breton, il n'y a pas que le biniou et la bombarde, tonnerre de Brest ! Il est vrai que ces deux instruments remontent dans la nuit des temps dans le folklore breton, mais dès le début du XIXe siècle la musique populaire s'enrichit entre autres du violon et de l'accordéon diatonique.

Question N° 3 : d'accord, à moins que vous n'ayez pratiqué la danse traditionnelle, à l'instar de la candidate ayant remporté le « sweeptake », la question n'était pas évidente. Cependant, vous aviez votre disposition deux indices : le mot de passe « gavotte », et la photo en bas de la question. Si, sur votre moteur de recherche favori, vous tapez « gavotte » et « Bretagne », vous tombiez inévitablement sur un site de danses bretonnes, qui vous indiquait parmi quelques noms : hanter-dro, et an-dro. Lequel choisir ?
Malgré leur nom, il s'agit de deux danses assez différentes. La première est dite « danse de pieds », l'autre « danse de bras ». Or certains sites, en particulier Wikipédia, classe la gavotte comme étant une « danse de pieds ». La réponse était donc hanter-dro...
Bon, cela mérite une explication. Une danse est dite « de pieds », lorsque celle-ci est effectuée uniquement avec les jambes. Dans ce cas les bras ne bougent pas, et sont maintenus fermement à ceux des autres danseurs (comme sur la photo...). Dans une danse « de bras », le mouvement est conjoint entre les jambes et les bras, bien que souvent les jambes ne fassent qu'un mouvement minimum. C'est le cas de l'an-dro. Vous avez compris ? 8-0 Non ? Alors regardez la vidéo ci-dessous, et les choses seront plus claires...
En première partie un hanter-dro, en seconde un an-dro. Désolé pour la qualité, mais même sur YouTube, les illustrations visuelles de ces deux danses ne sont pas légion...
Encore un mot : il est bien évident que ces danses bretonnes sont apparentées avec les danses de la renaissance, en particulier les « branles », espèces de danse en ligne.

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Bon, revenons sur cette célébrissime Toccata Et Fugue en ré mineur, du non moins célèbre Jean-Sébastien Bach...
Effectivement, celle-ci avait une soeur (aînée je suppose, puisqu'elle porte le numéro 538, contre 565 pour la plus connue) qu'on l'a surnommée : « dorienne » (ou « dorisch » dans le texte...). Ce surnom est dû au fait que malgré la tonalité du titre, l'armure ne comporte aucun bémol (qu'il n'y a aucun bémol à côté de la clé, si vous préférez...), ce qui indique que Bach l'a écrite en mode dorien, d'où son surnom. Malheureusement ici, nous rentrons dans les techniques musicales qui m'échappent complètement...:-(

C'est au chef d'orchestre Leopold Stokowski (1882 - 1977) que l'on doit la transposition de la célèbre Toccata Et Fugue pour orchestre symphonique. C'est ce chef qui la dirige dans le célèbre dessin animé de Walt Disney : Fantasia... Dessin animé que je considère comme un pur chef-d'oeuvre, et que je n'hésite pas à faire rentrer dans mon panthéon des 10 meilleures oeuvres cinématographiques. Sorti en 1940, celui-çi a sans doute permis à une partie d'une génération de se familiariser avec la musique classique.
Ci-dessous, l'extrait de Fantasia concerné.

Quant au musicien qui interprétait cette toccata et fugue en ré mineur dans l'extrait que j'avais proposé, c'était :...Albert Schweitzer !!!!!!

Reprenons les indices (pas forcément dans l'ordre) :

• le nom de ce musicien était archiconnu... Petit piège, je l'admets, c'était son nom qui était connu, et non pas la qualité de musicien attaché à ce nom... Ainsi que je l'indiquais, combien de rues, d'écoles, de résidences portent son nom...
• Albert Schweitzer né en 1875 dans une Alsace qui venait d'être germanisée, en tant que fils de pasteur est élevé à la fois dans la religion et dans la musique de l'orgue paroissial. Ses premières études seront donc la théologie et la musique. En particulier, il étudie l'orgue auprès de Charles Marie Widor, à l'église Saint-Sulpice à Paris. Nommé pasteur, il fait paraître peu après une monographie sur Jean-Sébastien Bach qu'il intitule : « Bach, musicien poète ». Alors qu'il a passé la trentaine, il décide que le reste de sa vie serait consacrée à des oeuvres humanitaires. Il commence donc des études de médecine, après lesquelles il s'embarquera pour Lambaréné au Gabon, où il mènera la carrière pour laquelle il est le plus connu. Il décédera dans cette ville en 1965. C'est pour financer son hôpital de brousse qu'il effectue une série de concerts et d'enregistrement à partir de 1930. Cet engagement philanthropique qui lui a eu le prix Nobel de la paix a bien évidemment occulté ses premières occupations. Pour être tout à fait honnête, Albert Schweitzer était un bon organiste, sans plus... D'avis de spécialistes, s'il s'était cantonné à ce métier, nous n'en parlerions plus aujourd'hui...
• l'indice « poète » était donc relatif à sa monographie sur Jean-Sébastien Bach. Pour la petite histoire, lorsque dans Google on saisit : « Bach poète », le premier lien pointe sur sa monographie...
• l'indice caché se trouvait sous le bouton droit de la souris lorsqu'on cliquait sur le lecteur. Comme interprète de l'extrait il était indiqué : cmw... C'était bien sûr une référence à Charles Marie Widor son professeur d'orgue.

En guise de conclusion, je reviens sur « Fantasia », et vous propose un des moments les plus désopilants de ce dessin animé. Il s'agit de « la danse des heures », tirée du ballet « La Gioconda » composé par Amilcare Ponchielli, Les ballerines sont remplacées par des hippopotames, des alligators, des autruches, et des éléphants. J'en ris à chaque fois...

Question 1:Petite composition orchestrale archiconnue, mais dont le titre pouvait échapper, en tout cas pas votre sagacité : « The typewriter».
Ci-dessous l'utilisation qu'en a faite Jerry Lewis :

Question 2: Son compositeur était Leroy ANDERSON. Je me permets de citer Jean-Marc, qui sur son forum résume on ne peut mieux : <<...ce compositeur délicieux. Bon, il n'atteint pas des sommets métaphysiques, mais il connaît bien son boulot !>>
Ainsi je le disais, musique sans prétention qui s'écoute distraitement. Les titres de certaines compositions sont très humoristiques au second degré : Plink, plank, plunk pour un morceau exécuté en pizzicato, la clarinette en sucre, le ballet du papier de verre, etc.

Question 3: Le second morceau que j'ai proposé était The waltzing cat.
La signification de l'indice : « heureux », en latin Félix, comme Félix le chat...
En guise d'illustration musicale je reprends le même morceau qui sert de bandes sonores à un montage de dessins animés des plus cocasses !...
J'aurais pu également vous proposer LA composition de Leroy ANDERSON, Blue Tango, mais ce morceau ayant une fâcheuse tendance à vous rester dans la tête, je ne voudrais pas vous faire attraper de <<tangobluïte aiguë>> :LOL:.

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